“J’espère continuer à travailler comme je le fais déjà et que tous ces efforts payeront un jour.” C’est ainsi que s’intitulait notre premier article avec Florent POULOLO il y a 4 ans. Il était alors au centre de formation de l’AC Arles Avignon. Passé par le l’Olympique d’Alès en Cévennes pour rebondir, je vous propose de découvrir son parcours jusqu’à aujourd’hui à travers cette interview.
2016, c’est la dernière fois que nous avons discuté sur le blog tu étais encore un joueur de l’Olympique d’Alès en Cévennes. Comment vas-tu depuis ?
C’est vrai que ça fait longtemps qu’on a discuté. Depuis, ça va, ça va bien. Après Alès, j’ai eu l’occasion de signer mon premier contrat professionnel à Getafe où je suis resté deux ans. Ensuite cette saison, j’ai signé en République Tchèque au SK Sigma Olomouc.
Tu es donc passé d’Alès, un club de CFA 2 à Getafe en Liga espagnol. Comment as-tu vécu ce grand écart entre les deux clubs ?
Je l’ai plutôt bien vécu, je savais pourquoi j’étais à Getafe. Je me suis mis à travailler, à écouter les conseils du coach et essayer d’être bon sur le terrain.
Comment se sont passées ces deux années à Getafe ?
Je m’entrainais régulièrement avec l’équipe première durant ces deux années mais je jouais le plus souvent avec l’équipe réserve. Un de mes plus beaux souvenirs, c’est la montée avec l’équipe réserve car on évoluait dans le championnat amateur. Grâce à notre travail, on a su mettre cette équipe dans un championnat professionnel qui est la Segunda B, l’équivalent du National en France. Autre souvenir, mes débuts en match officiel contre Alaves.
Parle-nous de ce match contre Alaves.
C’était un match où j’ai ressenti beaucoup d’émotions par rapport à mon parcours. Arriver sur un terrain de Liga c’est vraiment beaucoup d’émotions, j’étais carrément dans un autre monde et ça te pousse aussi à travailler. Le match en lui-même s’est plutôt bien passé, on avait fait 0-0 je crois. On m’a félicité pour ma première.
Tu signes ton premier contrat pro en 2018, toi qui as connu la déception de voir ton centre de formation mettre la clé sous la porte, de repasser par un club amateur… Comment as-tu fait pour atteindre ton objectif ?
L’année où je signe mon premier contrat professionnel à Getafe, c’est l’année où mon grand-père est décédé. Tu perds ton grand-père, ta mère est triste donc tu as envie de faire quelque chose de bien pour la rendre heureuse… Qu’elle soit fière de son fils. Ce qui m’a permis de tenir, c’est ma famille. J’ai vu que ma famille était derrière moi. Toutes ces petites choses m’ont donné envie de continuer à travailler de mon côté, d’avoir un peu plus de maturité, c’est pour ça que je n’ai pas lâché.
Pourquoi avoir quitté Getafe après deux saisons ?
J’aurais pu rester à Getafe mais j’avais des propositions, j’ai eu l’occasion de discuter avec le coach par rapport à mon avenir et moi je n’avais plus envie de jouer en réserve. J’avais envie de franchir un cap dans ma carrière parce que j’ai 23 ans ça faisait 2 ans que je m’entrainais avec le groupe pro. J’avais envie d’avoir du temps de jeu avec l’équipe professionnelle. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis partie car Getafe c’est un grand club où c’est difficile entre guillemet pour les jeunes de se faire une place. C’était donc le moment pour moi de pouvoir progresser et grandir ailleurs.
Comment as-tu fait le choix de partir en République tchèque ?
J’ai appris que le club était intéressé, le coach aussi. C’est donc l’intérêt du club qui m’a aidé à me décider. Ça a pris un peu de temps mais finalement, je suis en République tchèque et franchement je m’épanouis. Je prends du plaisir sur le terrain, je suis plutôt satisfait.
Comment pourrais-tu nous décrire ce nouveau championnat ? Le pays ? Quelles sont tes premières impressions après quelques mois là-bas ?
C’est un championnat très physique, très athlétique. La République Tchèque c’est un beau pays, très portée vers la nature et où il fait froid aussi.
Du coup, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour cette saison ?
La santé car je pense que c’est le plus important !
Continue Florent tu vas réussir crois moi le papy