
L’US Diamantinoise est l’outsider de cette saison en poule haute. Hauteurs d’un mercato remarqué et réussit, les diamantinois étaient attendus sur ce début de saison. En se qualifiants pour la poule haute, ils donnent le sentiments d’être à la hauteur des objectifs qu’ils s’étaient fixés. J.THELAMON, le coach de cette équipe revient pour nous sur les éléments qui leur ont permis d’atteindre ce premier objectif et se projette sur la suite de la saison.
Coach, sur quoi repose la réussite de l’US Diamantinoise en cette première partie de saison ?
Nous allons parler de trois éléments principaux : en premier lieu, nous avons eu une réunion pour identifier certains profils de joueurs susceptibles de venir nous renforcer et de nous faire franchir un palier. On a aussi identifié des profils pour renforcer le staff, des renforts non négligeables puisqu’on a eu la venue d’un deuxième entraineur adjoint et d’un kiné ostéopathe. Je tiens d’ailleurs à remercier le comité qui a fait l’effort pour le renfort de ce staff. Le deuxième élément, c’est la cohésion du groupe parce qu’il ne suffit pas de recruter. Il faut que la mayonnaise prenne et à la fin de cette première partie, on voit qu’on ne s’est pas trompé. Le troisième élément, c’est notre groupe de supporters, “les Ultra du Rocher” qui nous suit partout et surtout à domicile, c’est une force non négligeable. Nous sommes invaincus à domicile et ils en sont pour beaucoup. Il y a aussi le groupe à pied OZK – Ou Za Konèt à l’initiative des Ultras du Rocher qui vient nous donner la force en mettant de l’ambiance, qui accompagne les chants et les encouragements de nos supporters. Je remercie beaucoup ce 12ᵉ homme qui est important pour nous.
Comment décririez-vous la méthode J.THELAMON qui a aussi contribué à ce bon début de saison ?
Je dirais que c’est l’amour, l’envie et aussi la connaissance du Diamant. J’y ai évolué depuis mon plus jeune âge en tant que joueur, ma première licence, je l’ai faite à 7 ans à l’Avenir du Diamant. J’ai passé mon diplôme de brevet d’état à 18 ans et depuis ce jour-là, je suis tombé dans le bain. Je suis devenu joueur-entraîneur, j’ai assuré l’intérim plus d’une dizaine de fois au sein du club. Il y a 7 ans, j’ai passé mon Brevet Entraineur de Football et ça fait 3 ans que je suis entraîneur principal. Le club était en mauvaise posture, puis on a accédé à la R1 et l’année dernière, on s’est maintenu en finissant 5ᵉ. Cette année, on atteint la poule haute. Grâce à toute l’expérience que j’ai acquise ces dernières années, mais aussi grâce à mon travail, animateur sportif ; j’ai remarqué qu’il y a des choses plus importantes que la technique. Ça fait beaucoup de bien quand on est technique, mais quand on a la tactique associée, on peut bouger beaucoup de choses. J’ai toujours dit à mes joueurs que c’est bien de les entrainer mais que ce que je veux surtout, c’est qu’après ça, ils soient capables de jouer dans n’importe quel club. Qu’ils soient bien dans la tête, techniquement, physiquement et surtout tactiquement. Je leur dis que nous les coachs, nous sommes là pour donner les ustensiles pour faire la cuisine, mais le jour du match sur le terrain, ce sont eux qui cuisinent. On n’oublie pas la notion de plaisir qu’il faut communiquer à son coéquipier, à celui qui ne joue pas souvent, au public aussi. Il y a des gens qui viennent nous voir, le football n’est plus ce qu’il était. Il faut aller un peu dans leur sens, beaucoup discuter avec eux. La méthode du coach, c’est aussi beaucoup d’animation dans les entrainements qui sont très ludiques. On bosse beaucoup en souriant, en s’amusant et en variant les exercices.
Point négatif, nous avons remarqué une irrégularité au niveau de vos résultats. À quoi cela est-il dû selon vous ?
On va dire qu’une équipe, c’est un groupe, plusieurs joueurs, plusieurs niveaux. Ça demande du temps de jeu, du rythme, des affinités, des automatismes entre les gars. Parfois, on a des blessés, la fatigue, les cartons, on est obligé de faire tourner pour donner du temps de jeu à ceux qui ne jouent pas beaucoup. Ça demande des affinités et des automatismes avec ceux qui jouent moins, les automatismes prennent du temps à se mettre en place. Quand ça prend du temps, ça donne lieu à des matchs où on se fait surprendre parfois. Il ne faut pas oublier que même si on s’entraine ensemble, rien ne remplace la réalité d’un match. Il y a des matchs aussi où il y a des faits de jeu liés à l’arbitrage comme sur notre dernier match de coupe face au Silver Star même si on ne se cherche pas d’excuse.
Coté diamantinois, est-ce qu’on se satisfait d’avoir atteint la poule haute ou est-ce qu’on nourrit encore d’autres ambitions ?
Dans cette deuxième partie de championnat, on ne va pas se voiler la face quant à l’objectif. C’est déjà très bien d’avoir atteint la poule haute, mais maintenant comme je dis a mes joueurs, on n’a rien à perdre, on a tout à gagner. On sait bien que les 6 Majo ce sont toujours les 4 mêmes équipes : Golden Lion, Club Colonial, Club Franciscain et l’Aiglon du Lamentin. L’objectif sera de faire mieux que les équipes outsiders comme nous qui sont arrivées à ce niveau. L’année dernière c’étaient le COT et l’US Robert donc essayera de faire mieux et on prendra tout ce qu’il y a à prendre au passage.
Les diamantinois affrontent ce vendredi 03 mars à 20H dans le cadre de la 2ᵉ journée de championnat (phase 2)

La programmation complète de cette journée

