
Le Club Colonial est très certainement l’équipe qui a le plus impressionné sur cette première partie de saison. Les joueurs de Jean-Marc CIVAULT n’ont en effet perdu aucune rencontre à ce stade de la compétition. Après une trêve de trois semaines, ils s’apprêtent à affronter le Club franciscain dans l’espoir d’aller chercher le titre de champion de Martinique.
Coach, revenons sur cette belle première partie de saison du Club Colonial, quelle a été la recette du succès ?
Je pense que c’est le travail, la présence à l’entrainement, les joueurs qui s’étaient donnés comme objectif de se qualifier et d’être le plus prêt possible pour se qualifier pour le 6 Majo. Je crois que c’est une réussite collective, ils savent qu’avec moi pour pouvoir jouer il faut s’entrainer. Ils l’ont fait toute la saison en étant présents tout le temps, en travaillant pour avoir une bonne équipe, une bonne défense. Je dis toujours que mon premier attaquant, c’est mon gardien. Je crois qu’on a eu tous les ingrédients, on a su les mettre en place pour pouvoir passer ce premier cap qui était de se qualifier pour le 6 Majo.
Quand une saison se passe aussi bien, comment se prépare-t-on à un tournoi comme le 6 Majo ?
Ce n’était pas tout le temps évident, surtout qu’on a eu une coupure de trois ou quatre semaines. Ce n’était pas facile pour nous comme pour tout le monde, c’est sûr, mais pour une équipe qui a le vent en poupes, c’est encore moins évident. On dit souvent que cette période-là est propice pour les équipes qui sont en difficulté en fin de saison, ça leur permet de revenir dans la course. Mais pour nous qui étions déjà dans la course, c’est un peu un coup d’arrêt. Durant cette période, on a quand même beaucoup travaillé sur la cohésion du groupe et sur l’objectif qui est sur un match, ça passe ou ça casse.
Vous connaissez désormais votre adversaire, le Club Franciscain. Un adversaire que vous avez déjà rencontré trois fois cette saison, qu’est-ce qui va faire la différence cette fois-ci ?
Il faudra mettre le but de plus, c’est ce qu’ils ont fait en coupe de France, nous n’avions pas été capables de le faire. À ce moment-là, on félicitait le Club Franciscain. Maintenant, c’est une autre compétition, c’est pour le titre de champion qu’on va se battre. Il va falloir faire ce qu’on sait faire : bien défendre, bien travailler, être efficace devant les buts et mettre le but de plus qui nous permettra d’être en finale.
Ne craignez-vous pas que l’enjeu prenne le pas sur le jeu quand on sait que tout peut s’arrêter sur une rencontre comme celle-là ?
Je pense qu’ils ont peut-être ça dans la tête. Ce sera à nous, staff et dirigeants, de faire en sorte que ça ne reste qu’un match de football et j’espère que l’enjeu ne va pas prendre le pas sur le jeu. C’est vrai que le Club Franciscain a l’habitude de ce genre de confrontation, mais nous on découvre, cependant on a travaillé pour se retrouver là. Je crois que nous sommes prêts dans nos têtes, physiquement et tactiquement. Il ne nous manque que l’efficacité qui, j’espère, sera présente demain soir.