
C’est en Espagne que j’ai retrouvé Emelyne LAURENT afin de faire un point sur l’évolution de sa carrière. Après un prêt au Girondins de Bordeaux, c’est à l’Atletico Madrid qu’elle a posé ses valises en prêt une fois de plus.
Comment vas-tu Emelyne ?
Salut Élodie, je vais très bien, je suis en forme, j’espère que toi aussi.
Nous n’avions pas eu l’occasion de revenir sur ton passage au Girondins de Bordeaux. En quelques mots, que gardes-tu de cette saison ?
Mon expérience en Gironde a été riche en enseignement. J’ai pu travailler sur mes faiblesses et consolider mes acquis. Ce n’était pas ma meilleure saison en termes de temps de jeu et de statistiques, cela dit j’ai progressé et c’est l’essentiel.
À la fin de ce prêt, tu t’envoles pour l’Espagne et l’Atletico Madrid. Pourquoi avoir choisi ce club ?
L’Atletico Madrid n’était pas dans mes plans au départ. Non pas parce que le projet n’était pas bien… Entre nous, qui refuserait d’aller dans un des meilleurs européens qui joue la ligue des champions ? Personne ! En fait, je le dis et le redirai toujours, j’ai besoin de stabilité pour évoluer. C’est pour cela que je souhaitais rester à Bordeaux, pour continuer à travailler et évoluer dans un même groupe avec un même staff.
Pourquoi avoir décidé de partir en prêt une nouvelle fois après le FCGB ?
Il me restait deux ans de contrat avec l’Olympique Lyonnais et c’est d’un commun accord que la décision a été prise.
Comment s’est passée ton adaptation à l’Atletico Madrid ?
Au début, c’était difficile, car j’avais déjà prévu de rester à Bordeaux et j’avais pas mal de projets. J’ai du tout recommencer, il a fallu me réorganiser. J’ai été bien accueillie par les filles et le staff, c’est sûr !
Que penses-tu de la ville de Madrid ?
Madrid est une très grande ville, un passage obligatoire si on veut visiter l’Espagne. J’ai découvert une ville animée, des gens ouverts d’esprit et très sympathiques. C’est une ville qui m’a fait un bel effet.
Aujourd’hui tu découvres le football féminin dans un autre pays. Il y a-t-il des différences par rapport à ce que tu as connu en France ?
C’est un championnat différent qui comporte plus d’équipes que le championnat français. Il y a des différences notamment par rapport à l’aspect technique et leurs plans de jeu en général. Les équipes sont accrocheuses et il n’y pas beaucoup de joueuses rapides, c’est l’idéal pour moi.
Votre championnat a-t-il beaucoup été impacté par la crise sanitaire ?
Le championnat a été impacté puisque nous avons repris un mois après la date de début officielle du championnat des saisons précédentes. Mais cela dit, le protocole mis en place par la ligue et les clubs nous ont permis de ne pas avoir à reporter énormément de matchs.
Qu’espères-tu de cette fin de saison ?
Je dirai que je n’espère pas vraiment, mon objectif est de marquer 10 buts d’ici la fin du championnat. Je vais me retrouver dans un bon club l’année prochaine, et cela, pour quelques années.
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